Darry Cowl, de son vrai nom André Darricau, est un musicien et un comédien français, né le 27 août 1925 à Vittel (Vosges) et mort le 14 février 2006 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
André Pierre Darricau1 est né le 27 août 1925 à Vittel en France, d'un père médecin issu de la haute bourgeoisie basque2,3 et d'une de ses maîtresses. Il n'apprendra sa véritable filiation qu'à l'âge de 10 ans — après la mort de son père — et ne connaîtra jamais l'identité de sa mère biologique ; en effet, soucieuse des convenances, Louise Darricau, l'épouse de son père, avait simulé une grossesse pendant les six mois précédant sa naissance.
Sa famille quitte les Vosges vers 1930 pour s'installer à Bordighera, en Italie, où il passe son enfance. Il fait du scoutisme à la 42e Paris (promesse en avril 1939 à Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant) et commence à faire bien rire ses camarades en s'essayant sur les planches dans les fêtes de groupe, avec son frère Albert. Excellent élève, il n'en triple pas moins sa classe de seconde du lycée Voltaire à Paris. Après une grave blessure à la hanche en demi-finale du championnat de France de pelote basque, il commence des études musicales (piano et musique classique). Il s'inscrit alors au Conservatoire de Paris pour devenir concertiste, mais est recalé aux examens. Ayant remporté des prix d'harmonie et de composition, et obligé de gagner sa vie, il s'inscrit aux musicales Royalties comme copiste. Il fait la rencontre de Nelly Marcon, et l'épouse le 30 mars 1948, le temps d'une idylle d'un an. Il s'oriente ensuite vers le cabaret, où il devient pianiste-accompagnateur puis met au point son personnage ahuri et zozoteur de « frisotté à lunettes » comme il le désigne lui-même. Affligé d'un bégaiement à la suite d'une frayeur enfantine, il en guérit mais cultive sur scène ce défaut qui fait désormais partie de ses dons de fantaisiste.