Sandrine Bonnaire, née le 31 mai 1967 à Gannat dans l'Allier est une actrice, réalisatrice et scénariste française.
César du meilleur espoir féminin en 1984, elle remporte en 1986 le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Sans toit ni loi et, en 1995, la coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour La Cérémonie.
Sandrine Bonnaire, septième d'une famille de onze enfants1, est la fille de Lucienne et Marcel Bonnaire. Elle passe l'essentiel de sa jeunesse à Grigny1 en région parisienne où elle effectue ses études secondaires au collège Jean-Vilar2.
Son père est ouvrier ajusteur1. Sa mère est Témoin de Jéhovah et c'est la raison pour laquelle elle ne garde pas beaucoup de souvenirs de son enfance, sans fêtes d'anniversaire ni de Noël1. Elle déclare : « J'ai une amnésie, peut-être pas inconsciente, mais totale de mon enfance »3. Elle ne parle pas de sa mère pour ne pas en dire du mal et doit son équilibre à son père qui ne partageait pas les mêmes convictions religieuses. À cause de la destruction d'humains proclamée et annoncée plusieurs fois par la doctrine des Témoins de Jéhovah, « principe négatif et terrorisant » dit-elle, elle déteste les religions, mais respecte la foi. Elle déclare : « Il y a un aspect très castrateur dans les religions. Une espèce de soumission et cette idée du péché qui me fait froid dans le dos »4.
À la mort de son père, elle devient le soutien financier de la famille dont la mère est absente et s'occupe de ses deux petits frères1. Une de ses sœurs, Sabine, souffre d'autisme1.
Elle débute au cinéma en 1980 en tant que figurante dans La Boum et Les Sous-doués en vacances.